L'arthrose

L'arthrose traduit une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os. Anatomiquement, cette destruction s'accompagne d'une prolifération osseuse sous le cartilage.

L’arthrose survient de plus en plus tôt dans la vie (peut-être en partie à cause d'une augmentation du poids moyen). Les premiers symptômes apparaissent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie commence souvent bien plus tôt.

 

L'arthrose se caractérise par trois lésions anatomiques :

  1. L’atteinte du cartilage articulaire qui se fissure et se creuse d'ulcérations appelées en médecine géodes (trous dans le cartilage) pouvant laisser l'os à nu ;
  2. l'atteinte de l'os lui-même qui se décalcifie par endroits (ostéoporose) et se condense en d'autres, notamment dans la partie près de l'articulation au niveau des zones de pression (ce sont les zones épiphysaires) : c'est l'ostéosclérose souschondrale ;
  3. La formation sur les bords de l'articulation de petites excroissances osseuses : les ostéophytes (parfois dénommés becs de perroquet en raison de leur forme radiologique).

Ces lésions peuvent s'accompagner d'une synovite, qui correspond à l'inflammation de l'enveloppe de l'articulation.

 

I-CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE

Deux grands types de causes semblent en cause ; physiques et hormono-métaboliques

  • Causes physiques (mécaniques)

De petits traumatismes répétés ou un surpoids chronique peuvent contribuer à une fissuration de la surface vers la profondeur du tissu cartilagineux. Cette fissuration est également favorisée ou entretenue par des altérations biochimiques de la structure du cartilage.

  • Causes métaboliques

L'obésité devrait logiquement favoriser le risque d'apparition de l'arthrose des hanches et des genoux mais des éléments contradictoires existent concernant les relations de cause à effet :

  • L'arthrose des genoux semble prédisposer à une arthrose des mains
  • L’articulation de la cheville, pourtant elle aussi soumise à rude épreuve, n'est presque jamais altérée chez les personnes souffrant d’obésité
  • Les personnes obèses développent souvent une arthrose des doigts de la main dont les articulations ne sont pourtant pas chez eux les plus sollicitées ; Les adipokines pourraient être en cause.

On commence pour ces raisons à parler d'arthroses métaboliques « englobant le lien avec l’obésité mais également association de l’arthrose avec les autres composantes du syndrome métabolique (hypertension artérielle, diabète ou insulino-résistance et dyslipidémie) 

  • Causes hormonales

Le fait qu'à partir de 50 ans, l'incidence de l'arthrose augmente fortement chez les femmes, bien plus que chez les hommes, suggère un lien avec les changements de certains taux d’hormones féminines lors de la ménopause.

  • Principaux facteurs de risque
  • Généraux : âge, surpoids, ménopause
  • Génétiques : La notion d'arthrose familiale est bien démontrée pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main. 
  • Locaux :
  • Traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque… notamment pour les footballeurs c'est l'arthrose du pied) ;
  • Anomalie de position de l'articulation (scoliose, malformation de la hanche…).
  • autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d'arthrite, séquelles de fractures,…)

II- SYMPTOMATOLOGIE

Les signes de la maladie arthrosique varient selon l'articulation concernée. Cependant, dans tous les cas, le motif principal de consultation est la douleur associée à une gêne fonctionnelle.

La douleur est, en principe, de type « mécanique », car elle présente les caractéristiques suivantes :

  • Elle est déclenchée et aggravée par le mouvement ;
  • Elle cesse ou s'atténue plus ou moins complètement lorsque l'articulation est au repos ;
  • Elle est moins importante le matin, puis elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir ;
  • Elle gêne traditionnellement l'endormissement, mais peut également entraîner des réveils nocturnes (environ 50 % des patients arthrosiques sont réveillés la nuit par leur douleur) ;
  • Elle réapparaît chaque fois que l'articulation concernée est soumise à un effort : la marche pour l'arthrose de hanche, monter un escalier pour le genou, lever le bras pour l'épaule…

À la longue, les excroissances osseuses (ostéophytes) provoquent des déformations des articulations, surtout visibles au niveau des mains et des genoux.

Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

 

III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES

a/Analyse sanguine

L'arthrose ne perturbe pas les résultats biologiques. Vitesse de sédimentation, protéines de l'inflammation (CRP) sont normales. À la différence des arthrites, il n'y a pas de syndrome inflammatoire.

Il n'existe aucun marqueur biologique de l'arthrose. Son diagnostic ne peut être que clinique et radiologique.

b/Bilan Radiologique

La radiographie standard, sans préparation, est suffisante au diagnostic de la maladie arthrosique.

Quatre signes radiologiques sont caractéristiques :

  • Le pincement de l'articulation par destruction du cartilage
  • Une condensation osseuse sous le cartilage ;
  • La présence d'excroissances osseuses ou ostéophytes ;
  • La présence de géodes (trous à l'emporte-pièce) dans l'os autour de l'articulation.

Il n'y a pas de parallélisme entre l'importance des signes radiographiques et les symptômes ressentis : une arthrose importante sur la radiographie peut rester asymptomatique. Inversement, une arthrose très douloureuse peut ne présenter que de modestes altérations radiologiques.

 

 

 

IV- EVOLUTION DE LA MALADIE

Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. 

L'évolution de la maladie arthrosique se fait vers l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance.

Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

V-TRAITEMENT

L'arthrose est traitée par des antalgiques et des anti-inflammatoires. On peut aussi prescrire de la thérapie de fond.

a/les mesures hygiéno-diététiques

La mise au repos de l'articulation concernée est indispensable pendant les périodes douloureuses.

b/Médicaments

Les médicaments les plus utilisés dans le traitement de l'arthrose sont :

  • Les antalgiques simples : le paracétamol, bien qu'encore souvent prescrit, serait inefficace ou peu efficace - quelle que soit la dose - pour la douleur arthritique.
  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : aspirine, diclofébac, ténoxicam, etc.
  • Les anti-inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes) : surtout utilisés en infiltrations intra-articulaires. Ils sont peu utilisés pour l'arthrose banale ;
  • Des médicaments chondroprotecteurs(protecteurs du cartilage) aussi dits « anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente » (AASAL) (glucosamine, chondroïtine, diacérhéine). Ils ne font pas « repousser » le cartilage détruit, mais ralentiraient sa dégradation
  • Acide hyaluronique, comme agent de visco-supplémentation en injections intra-articulaires de produits à base d'acide hyaluronique, par exemple dans le genou dans le but de « lubrifier » l'articulation.

 

 

c/Thérapies non médicamenteuses

  • La physiothérapie: elle est utile et souvent indispensable, car elle permet de retarder la survenue de l'ankylose articulaire grâce à la mobilisation de l'articulation. Il est également indispensable, pour soulager l'articulation arthrosique, de renforcer les muscles avoisinants.
  • Médecine douce: l'arthrose compte parmi les pathologies pour lesquelles les patients font le plus appel aux médecines dites complémentaires, douces, alternatives ou naturelles (chiropratique, ostéopathie, kinésiologie, physiothérapie, massages, cures hydrominérales, acupuncture, électrothérapie) .

Le choix de l'une ou de plusieurs de ces thérapies varie selon le contexte socioculturel et ethnique. Utiles pour lutter contre la douleur, elles n’ont pas démontré leur efficacité sur l’évolution de la maladie.

  • Chaleur : sous toutes ses formes (enveloppements, bains…), elle atténue sensiblement les douleurs.
  • Compléments alimentaires: des études in vitro donnaient à penser en 2013 que certaines vitamines et peut-être le cuivre peuvent aider à limiter ou même à prévenir certaines douleurs. L'action du cuivre pourrait s'expliquer par l'effet de ce métal sur la superoxyde dismutase (enzyme inactivant les radicaux libres).
  • Cures thermales: elles se révèlent très utiles. Certaines stations thermales proposent des eaux sulfureuses, chaudes, d'autres des eaux contenant du chlorure de sodium, d'autres enfin des boues. Les eaux sont utilisées en douche-jet, en douche-massage, en douches sous-marines, en bains très chauds, en piscine permettant la rééducation. La piscine est particulièrement favorable à la rééducation active, car l'articulation est soulagée du poids du corps.
  • Ergothérapie: elle vise à assurer l'indépendance de la personne dans les activités de la vie de tous les jours, et ce, soit par une récupération des capacités perdues après l'opération, soit par la proposition d'aides techniques (siège de douche, de bain, brosse longue pour se laver les pieds, etc.).

d/Chirurgie

La chirurgie préventive permet de rétablir des conditions mécaniques correctes en cas d'anomalie de l'articulation : luxation congénitale de hanche, genu varum, scoliose…

La chirurgie conservatrice (ostéotomie, sections musculaires…) est parfois utile au niveau de la hanche et du genou.

Dans les cas évolués les plus invalidants, une résection articulaire, une arthrodèse (blocage définitif de l'articulation), une prothèse totale (hanche, genou, doigt) peuvent être proposées au malade.

L'arthrose traduit une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os. Anatomiquement, cette destruction s'accompagne d'une prolifération osseuse sous le cartilage.

L’arthrose survient de plus en plus tôt dans la vie (peut-être en partie à cause d'une augmentation du poids moyen). Les premiers symptômes apparaissent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie commence souvent bien plus tôt.

 

L'arthrose se caractérise par trois lésions anatomiques :

  1. L’atteinte du cartilage articulaire qui se fissure et se creuse d'ulcérations appelées en médecine géodes (trous dans le cartilage) pouvant laisser l'os à nu ;
  2. l'atteinte de l'os lui-même qui se décalcifie par endroits (ostéoporose) et se condense en d'autres, notamment dans la partie près de l'articulation au niveau des zones de pression (ce sont les zones épiphysaires) : c'est l'ostéosclérose souschondrale ;
  3. La formation sur les bords de l'articulation de petites excroissances osseuses : les ostéophytes (parfois dénommés becs de perroquet en raison de leur forme radiologique).

Ces lésions peuvent s'accompagner d'une synovite, qui correspond à l'inflammation de l'enveloppe de l'articulation.

 

I-CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE

Deux grands types de causes semblent en cause ; physiques et hormono-métaboliques

  • Causes physiques (mécaniques)

De petits traumatismes répétés ou un surpoids chronique peuvent contribuer à une fissuration de la surface vers la profondeur du tissu cartilagineux. Cette fissuration est également favorisée ou entretenue par des altérations biochimiques de la structure du cartilage.

  • Causes métaboliques

L'obésité devrait logiquement favoriser le risque d'apparition de l'arthrose des hanches et des genoux mais des éléments contradictoires existent concernant les relations de cause à effet :

  • L'arthrose des genoux semble prédisposer à une arthrose des mains
  • L’articulation de la cheville, pourtant elle aussi soumise à rude épreuve, n'est presque jamais altérée chez les personnes souffrant d’obésité
  • Les personnes obèses développent souvent une arthrose des doigts de la main dont les articulations ne sont pourtant pas chez eux les plus sollicitées ; Les adipokines pourraient être en cause.

On commence pour ces raisons à parler d'arthroses métaboliques « englobant le lien avec l’obésité mais également association de l’arthrose avec les autres composantes du syndrome métabolique (hypertension artériellediabète ou insulino-résistance et dyslipidémie

  • Causes hormonales

Le fait qu'à partir de 50 ans, l'incidence de l'arthrose augmente fortement chez les femmes, bien plus que chez les hommes, suggère un lien avec les changements de certains taux d’hormones féminines lors de la ménopause.

  • Principaux facteurs de risque
  • Généraux : âge, surpoids, ménopause
  • Génétiques : La notion d'arthrose familiale est bien démontrée pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main. 
  • Locaux :
  • Traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque… notamment pour les footballeurs c'est l'arthrose du pied) ;
  • Anomalie de position de l'articulation (scoliose, malformation de la hanche…).
  • autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d'arthrite, séquelles de fractures,…)

II- SYMPTOMATOLOGIE

Les signes de la maladie arthrosique varient selon l'articulation concernée. Cependant, dans tous les cas, le motif principal de consultation est la douleur associée à une gêne fonctionnelle.

La douleur est, en principe, de type « mécanique », car elle présente les caractéristiques suivantes :

  • Elle est déclenchée et aggravée par le mouvement ;
  • Elle cesse ou s'atténue plus ou moins complètement lorsque l'articulation est au repos ;
  • Elle est moins importante le matin, puis elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir ;
  • Elle gêne traditionnellement l'endormissement, mais peut également entraîner des réveils nocturnes (environ 50 % des patients arthrosiques sont réveillés la nuit par leur douleur) ;
  • Elle réapparaît chaque fois que l'articulation concernée est soumise à un effort : la marche pour l'arthrose de hanche, monter un escalier pour le genou, lever le bras pour l'épaule…

À la longue, les excroissances osseuses (ostéophytes) provoquent des déformations des articulations, surtout visibles au niveau des mains et des genoux.

Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

 

III-EXAMENS COMPLEMENTAIRES

a/Analyse sanguine

L'arthrose ne perturbe pas les résultats biologiques. Vitesse de sédimentation, protéines de l'inflammation (CRP) sont normales. À la différence des arthrites, il n'y a pas de syndrome inflammatoire.

Il n'existe aucun marqueur biologique de l'arthrose. Son diagnostic ne peut être que clinique et radiologique.

b/Bilan Radiologique

La radiographie standard, sans préparation, est suffisante au diagnostic de la maladie arthrosique.

Quatre signes radiologiques sont caractéristiques :

  • Le pincement de l'articulation par destruction du cartilage
  • Une condensation osseuse sous le cartilage ;
  • La présence d'excroissances osseuses ou ostéophytes ;
  • La présence de géodes (trous à l'emporte-pièce) dans l'os autour de l'articulation.

Il n'y a pas de parallélisme entre l'importance des signes radiographiques et les symptômes ressentis : une arthrose importante sur la radiographie peut rester asymptomatique. Inversement, une arthrose très douloureuse peut ne présenter que de modestes altérations radiologiques.

 

 

 

IV- EVOLUTION DE LA MALADIE

Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. 

L'évolution de la maladie arthrosique se fait vers l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance.

Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

V-TRAITEMENT

L'arthrose est traitée par des antalgiques et des anti-inflammatoires. On peut aussi prescrire de la thérapie de fond.

a/les mesures hygiéno-diététiques

La mise au repos de l'articulation concernée est indispensable pendant les périodes douloureuses.

b/Médicaments

Les médicaments les plus utilisés dans le traitement de l'arthrose sont :

  • Les antalgiques simples : le paracétamol, bien qu'encore souvent prescrit, serait inefficace ou peu efficace - quelle que soit la dose - pour la douleur arthritique.
  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : aspirine, diclofébac, ténoxicam, etc.
  • Les anti-inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes) : surtout utilisés en infiltrations intra-articulaires. Ils sont peu utilisés pour l'arthrose banale ;
  • Des médicaments chondroprotecteurs(protecteurs du cartilage) aussi dits « anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente » (AASAL) (glucosamine, chondroïtine, diacérhéine). Ils ne font pas « repousser » le cartilage détruit, mais ralentiraient sa dégradation
  • Acide hyaluronique, comme agent de visco-supplémentation en injections intra-articulaires de produits à base d'acide hyaluronique, par exemple dans le genou dans le but de « lubrifier » l'articulation.

 

 

c/Thérapies non médicamenteuses

  • La physiothérapie: elle est utile et souvent indispensable, car elle permet de retarder la survenue de l'ankylose articulaire grâce à la mobilisation de l'articulation. Il est également indispensable, pour soulager l'articulation arthrosique, de renforcer les muscles avoisinants.
  • Médecine douce: l'arthrose compte parmi les pathologies pour lesquelles les patients font le plus appel aux médecines dites complémentaires, douces, alternatives ou naturelles (chiropratique, ostéopathie, kinésiologie, physiothérapie, massages, cures hydrominérales, acupuncture, électrothérapie) .

Le choix de l'une ou de plusieurs de ces thérapies varie selon le contexte socioculturel et ethnique. Utiles pour lutter contre la douleur, elles n’ont pas démontré leur efficacité sur l’évolution de la maladie.

  • Chaleur : sous toutes ses formes (enveloppements, bains…), elle atténue sensiblement les douleurs.
  • Compléments alimentaires: des études in vitro donnaient à penser en 2013 que certaines vitamines et peut-être le cuivre peuvent aider à limiter ou même à prévenir certaines douleurs. L'action du cuivre pourrait s'expliquer par l'effet de ce métal sur la superoxyde dismutase (enzyme inactivant les radicaux libres).
  • Cures thermales: elles se révèlent très utiles. Certaines stations thermales proposent des eaux sulfureuses, chaudes, d'autres des eaux contenant du chlorure de sodium, d'autres enfin des boues. Les eaux sont utilisées en douche-jet, en douche-massage, en douches sous-marines, en bains très chauds, en piscine permettant la rééducation. La piscine est particulièrement favorable à la rééducation active, car l'articulation est soulagée du poids du corps.
  • Ergothérapie: elle vise à assurer l'indépendance de la personne dans les activités de la vie de tous les jours, et ce, soit par une récupération des capacités perdues après l'opération, soit par la proposition d'aides techniques (siège de douche, de bain, brosse longue pour se laver les pieds, etc.).

d/Chirurgie

La chirurgie préventive permet de rétablir des conditions mécaniques correctes en cas d'anomalie de l'articulation : luxation congénitale de hanche, genu varum, scoliose…

La chirurgie conservatrice (ostéotomie, sections musculaires…) est parfois utile au niveau de la hanche et du genou.

Dans les cas évolués les plus invalidants, une résection articulaire, une arthrodèse (blocage définitif de l'articulation), une prothèse totale (hanche, genou, doigt) peuvent être proposées au malade.